J'AIME MON BISTROT

Dordogne : comment aider les bistrotiers en attendant le déconfinement ?

Les offices de tourisme de Bergerac, Lalinde et Eymet (Dordogne) relaient l’opération "J’aime mon bistrot".

Pour soutenir son café préféré, on peut passer commande sous forme d’avoir à dépenser à sa réouverture.

Les offices de tourisme du Grand Bergeracois entendent promouvoir l’opération nationale "J’aime mon bistrot" auprès des premiers intéressés,

c’est-à-dire les patrons de bars et restaurants eux-mêmes, encore trop peu nombreux à s’être inscrits sur la plateforme, selon Pascal Dupouy, directeur de l’office de tourisme de Bergerac, situé quai Cyrano.

    Objectif : aider, pendant le confinement, les gérants confrontés à des problèmes de trésorerie

Lancée par des brasseurs, limonadiers et autres distributeurs de la filière cafés, hôtels et restaurants (CHR), cette plateforme solidaire invite les consommateurs à soutenir leurs établissements favoris en passant une commande sous forme d’avoir à dépenser à leur réouverture.

Objectif : aider, pendant le confinement, les gérants confrontés à des problèmes de trésorerie.

Les 10 000 premières contributions seront abondées à hauteur de 50% par les grands groupes à l’initiative de l’opération.

"Aujourd’hui, si 5 000 établissements se sont inscrits au niveau national, le Pays de Bergerac reste en retrait",

considère Pascal Dupouy.

De fait, sur la carte de "J’aime mon bistrot", quatre établissements sont pour l’heure référencés à Bergerac, un à Lalinde, un dernier à Eymet et un dernier à Creysse.

Mais il n’y en a guère plus dans l’agglomération de Périgueux : seulement cinq.

"Nous allons donc concentrer tous nos moyens sur le recrutement d’établissements afin qu’ils apparaissent rapidement sur cette plateforme", poursuit Pascal Dupouy. D’ici une semaine, les trois offices de tourisme de Bergerac, Lalinde et Eymet "vont relayer l’opération par tous les moyens de communication dont ils disposent [site web, réseaux sociaux] pour faire connaître l’opération auprès du grand public", prévoit le directeur bergeracois.